Rencontre avec le Rotatif Club !

Au lycée Louis Davier, nous accueillons régulièrement des intervenants extérieurs pour informer, sensibiliser, échanger avec les jeunes sur une multitude de sujets.

Une fois n’est pas coutume, le vendredi 2 décembre, l’intervention va concerner un sujet qui est en lien avec de la technologie plutôt ancienne puisqu’il s’agit de parler du moteur rotatif. Mais pourquoi, remonter à la surface un tel sujet ? Pourquoi parler d’une solution technique qui n’est plus utilisée pour raison d’impossibilité de respecter les normes antipollution sévérisées ? Dans le monde, seul le constructeur  Mazda a persévéré jusqu’en 2012. En Europe, uniquement en Allemagne et en France, il faut remonter aux années 70 pour se rendre compte de l’engouement de principalement deux constructeurs NSU et Citroën pour le moteur rotatif. Combien d’articles de presse élogieux annonçaient la fin du moteur à piston alternatif. Le nouveau moteur dit à piston rotatif (ce qui n’est pas exactement le cas) ou Wankel, du nom de l’ingénieur qui l’a principalement développé, devait tout révolutionner !

Pour parler de cette technologie, et pour que son histoire ne s’oublie pas, une association de passionnés a vu le jour en 1988 : le Rotatif Club. C’est vers M Thirouard, professeur au Lycée et membre que le club s’est orienté pour trouver un public dans le but de s’entrainer et de mettre au point une prestation avant d’intervenir dans d’autres lieux.

Vendredi, les classes de BTS 1^ère année, post BTS Expert et 1^ère année de Bac Professionnel ont pu assister à la prestation du Rotatif club orchestrée par Philippe et Jean Paul, assisté de Marie et Serge venus avec leurs propres voitures, un prototype Citroën M35 (une centaine reste sur 267 fabriqués – non commercialisé ensuite) et une NSU Ro80 (environ 37 000 fabriquées). Après l’animation en salle, le module 5 s’est transformé en un mini salon d’autant plus que Paul, un élève de BTS s’est joint à l’exposition avec sa Mazda RX8. Quel bonheur !

Les échanges furent nombreux, autour des pièces de moteur et d’une maquette, puis autour des véhicules. Il n’y avait pas que les jeunes d’intéressés, des professeurs, dont des retraités, étaient  présents !

On a parlé technique avec les limites, de la technologie, de la science, de la mécaniques des systèmes, des matériaux, mais aussi de la production industrielle, de l’innovation (« folie » ?) et des choix des constructeurs (pari), de l’industrialisation, etc. On a aussi abordé des sujets sur les véhicules de collection, leur maintenance, la disponibilité ou la recherche des pièces de rechange, la refabrication, etc.

En conclusion, on peut assurer que l’intervention a suscité un réel intérêt chez les participants et a été fructueuse dans le cadre de la formation.