Un expert-stagiaire bien parti dans le monde de l'expertise !

Je suis en train de contacter les étudiants de la formation post-BTS Expertise automobile sortie en juillet 2013 pour savoir exactement ce qu'ils sont devenus. Avec son autorisation, je vous livre ici le témoignage d'Alain, fraichement installé dans l'Est de la France pour son nouveau job :

Bonjour les futurs experts,

Pour  ma part j’ai été embauché dans la semaine du 20 août et j’ai pris mes fonction le 16/09/13.
Malgré mon manque d’intérêt pour la carrosserie, les cours de carrosserie m'ont appris beaucoup de choses importantes dans le métier d’expert auto, mais il faudrait voir plus de gros chocs avec des remplacements de longerons, plancher, d’aile AR car c’est dans ce domaine que Jai des lacunes.

Journée type :

Le matin nous recevons des missions via d’ARVA, une tournée avec plusieurs dossiers nous est attribuée, environ 6 a 10 dossiers pour la matinée  afin que je puisse faire les expertises correctement. Généralement vers 11h-11h30 retour au bureau, il faut intégrer les photos dans les dossiers et les traités sur le PAD.

Une fois la tournée  traitée, mes dossiers sont contrôlés par mon maitre de stage qui vérifie mon travail effectué sur chaque dossier  afin d’éviter  toute erreur.

Nous devons aussi gérer les dossiers en cours chez les réparateurs, revoir des véhicules en cours de réparation.

Il faut aussi s’occuper des dossiers « véhicule volé non retrouvé ». Ces dossiers ne sont pas trop compliqués mais généralement les assurés contestent la valeur du véhicule et c’est à ce moment que ca se complique  car il faut leur expliquer notre valeur  et généralement la contestation n’est pas fondée. Donc, en général, aucune modification de la valeur est appliquée. Toutefois ils nous arrivent de modifier la valeur  de véhicule en fonction de nouveaux éléments  que l’assuré nous a communiqués ( facture de pneus , frein, entretien courant ou autre).

Pour l’instant je finis généralement les journées à 18h au plus tard. J’arrive à traiter mes dossier correctement grâce a la formation qui m’a été donnée par mon maitre de stage. J’applique sa méthode afin d’être méthodique et cela me permet de rien oublier.

 Je pense qu’il ne faut pas se jeter sur le premier cabinet d’expertise venu car si la formation donnée n’est pas bonne et pas correcte, vous allez vous perdre et arrêter le métier.

Pour ma part, je pense être bien tombé et je fais parti d’un cabinet qui s’occupe bien de moi. Ils prennent le temps de m’expliquer afin que je sois bon dans ce que je fais, je ne suis  pas surchargé de dossiers pour l’instant afin de pouvoir appliquer  le processus d’expertise correctement.

Il faut être sûr de soi pour faire ce métier et avoir de très bonnes compétences de mécaniques et carrosseries, sans oublier une très bonne communication. Il faut aimer parler et souvent "la prise de tête" arrive car chacun se défend afin d’avoir la meilleure partie du gâteau. L’idéal est de bien connaitre la méthode de réparation car la communication sera plus simple si le réparateur voit vos compétences en carrosserie .

Je ne suis pas très fort en communication,  mais grâce à une connaissance technique en carrosserie qui grandit de jour en jour cela me permet d’être de plus en plus sûr dans ce que je dis et je peux donc argumenter et défendre mes propos.

Je suis parfois pénible. Je le sais et mon patron me l'a dit le jour où il m'a embauché. M.MORIN et les autres profs de Louis Davier pourrons  confirmer cela, néanmoins ce défaut est un bon point dans le métier de l’expertise.

Grâce au CAP que vous nous faites passer, il est plus simple de communiquer avec les carrossiers. Profitez de cette formation post-BTS pour apprendre tout ce que vous pouvez en carrosserie, en communication et en mécanique.

Malgré les différents que j’ai eu avec M.MORIN, cela ne m’a pas empêcher  de trouver un poste d’expert stagiaire et d’apprendre  beaucoup de chose en communication. Ensuite pour votre 1er poste, il faut vous vendre efficacement. Pour ma part, j'au commencé les recherches à partir de mars et ne vous inquiétez pas si au mois de juin vous n’avez rien trouvé,  j’ai été embauché à la mi-août.

Ce métier est dur malgré tout,  mentalement il faut s’accrocher et ne pas avoir peur de partir loin de chez soi. Je suis originaire de la région parisienne et je me suis retrouvé en Alsace.

Bonne chance à vous"

Merci Alain pour ce témoignage de sortie de formation qui intéressera beaucoup de jeunes, j'en suis sûr !